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 On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.

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AuteurMessage
Laël J. Oridor
Laël J. Oridor
HIBOUX : 257
INSCRIPTION : 05/01/2011
PSEUDO : Lala
CREDITS : scarlet_breath

SO WEIRD
Y. O.: 19
STUDY: 5ème année
TALKING ABOUT:

On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.   Vide
MessageSujet: On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.    On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.   EmptyVen 1 Avr - 22:45

Trystàan & Laël



    Le soleil de septembre était timide, ses rayons itinérants avaient du mal à percer les feuilles du chêne sous lequel l'aigle s'était assis. Depuis cinq ans que le bleu et argent fréquentait le château, il avait su faire de l'ombre de cet arbre son repère, situé en plein milieu du parc, personne ne semblait pourtant le remarquer. Surement que son corps fin, presque squelettique devait se fondre dans le paysage, être confondu avec un bout d'écorce malade. Le jeune Laël se pencha un peu sur sa feuille, un devoir sur l'histoire de la magie noire, à rendre pour la fin de la semaine. A peine rentré et déjà envahit par les devoirs et les cours, le bleu et argent n'avait pas rechigné à se mettre au travail, cela lui permettait de garder son niveau scolaire plus que respectable, et, surtout, cela lui permettait d'éviter les regards obliques de certains élèves, les rumeurs aberrantes de quelques petites garces. C'était comme ça depuis sa deuxième année, trois ans maintenant, depuis qu'il avait réussit à acquérir cette magnifique créature maudite, sa succube, à la beauté si enivrante mais dont l'orgueil et la cupidité étaient sans fin. Tout le contraire de l'aigle. Mais, malgré les évènements récents qui avait rythmé la rentrée, le jeune homme préférait garder son secret. Il savait très bien que, même des étudiants passionnés de démonisme ne saurait utiliser une telle connaissance, son propre maitre démoniste lui avait dit, obtenir tant de pouvoirs dans ses mains si jeune et si innocent, c'était commettre un suicide. Et le jeune démoniste avait dû en assumer les conséquences, car, bien vite, la perversion de son démon avait réussi à l'atteindre et le salir. Mais quand on est l'héritier de la plus grande famille de théurgistes du monde sorcier, on ne crée pas les scandales en révélant sa succube au monde entier. Encore moins dans un château où toutes les jeunes filles en fleurs cherchaient un geste à critiquer et où tous les garçons gonflés d'hormones une excuse de se battre. Un groupe d'élèves passa près de lui, et, sans même les regarder, il sentit leur regard, lourd et pesant, rempli d'interrogation. Il savait ce qu'on disait sur lui, le petit curé à moitié fou, l'hérétique schizophrène. Que des rumeurs stupides à son compte, que les gens aimaient à croire, ne pouvant se résoudre au simple faite que le petit Lala, si fragile, si attendrissant, si dévoué aux autres puissent être une brute épaisse et agressive. Le jeune homme en soupira, la vérité en était tellement loin, tellement inimaginable pour les autres. Cette même vérité qui, dans un souffle chaud, vint s'enlacer autour de lui, brûlant sa peau à son simple contact, remettant ses cheveux en place dans une caresse lascive. Cette vérité, c'était Lavlah, la succube tentatrice, fille directe de Lilith, mère toute puissante de la plupart des démons.

    « Je travaille. » Il avait dit cela à haute voix, avec un timbre calme et posé. Il était quatorze heures, la plupart des élèves étaient retournés en cours, les autres préféraient sûrement s'abriter dans l'accueillant château qu'était Poudlard. Un rire cristallin résonna jusqu'aux murs du château, sans qu'aucun œil ne puisse apercevoir la magnifique créature ayant poussée un bruit si envoutant. Lavlah avait cette particularité qu'elle pouvait se cacher aux yeux des autres, rester invisible pour tous sauf son associé, à qui elle pouvait parler par la pensée. Elle aimait à prendre forme humaine, de jeune fille, mais sa forme démoniaque en était bien plus attirante, mystérieuse. « La magie noire n'est rien face à moi. » Insolente. Le bleu et argent, sans un regard pour la belle qui avait su le faire pêcher, prit sa plume et continua d'écrire, comme si personne ne se trouvait près de lui. Ce qui, pour les autres, était le cas. Avec le temps, il avait appris à ne point parler avec sa succube en présence d'autres personnes, mais, souvent, la jalousie et l'éloquence de la créature des enfers réussissait à convaincre l'aigle de faire des choses qu'il regrettait dans l'instant, d'où sa réputation rocambolesque. Sans prêter attention à sa succube, le bleu et argent continua d'écrire, comme plongée dans ses notes. Il ne voulait pas qu'on le surprenne à parler seul, il voulait encore moins qu'on vienne le déranger en conversation mentale avec sa succube, car, c'était dans ses moments, où toutes ses pensées étaient concentrées vers une seule personne, qu'il était le plus irritable, le plus vulnérable d'être manipulé par le mal, pour le mal. Il se releva doucement, et, tout en sortant une baguette qui semblait interminable, en un coup de poignet, vida son encrier, plia soigneusement son parchemin et nettoya sa plume avant de ranger le tout. Tout en soupirant, l'aigle appuya sa tête contre l'immense tronc d'arbre auquel il était adossé, fermant les yeux, croisant ses bras. Malgré toutes les options qu'il avait prise et la surcharge de travail qu'avait donné les professeurs pour que leurs élèves se mettent sérieusement au travail, le jeune homme n'avait pas cours de l'après-midi, pis encore, en à peine une heure, il avait éradiqué la masse de devoirs qu'on lui avait donné. Il avait toujours été rapide pour travailler du moment qu'il avait pu être attentif en cours et, pour une fois qu'il pouvait se détendre et faire une sieste sans camarade ronflant autour de lui comme dans son dortoir, le bleu et argent n'allait pas cracher dessus. Doucement, son esprit s'oublia et partit ailleurs, alors que la succube posa une main sur son front, l'autre enlaça le haut de son corps, posant la tête de l'aigle sur son buste brulant. Il avait l'air d'un enfant ainsi endormi, la tête légèrement penchée sur le côté. Un enfant innocent, jusqu'à ce que, d'un coup, un bruit ne surgisse du néant, faisant partir la succube en un craquement invisible, réveillant le petit garçon aussi fin qu'une brindille. « Y'a quelqu'un ? » demanda-t-il, la bouche pâteuse, ses cheveux en batailles.
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