adjectifs qualificatifs de Quinn

« Quelle étrange machine que l'être humain. Un assemblage de réglages, de cadrans et de signaux dont nous ne pouvons en déchiffrer qu'une petite partie. Et encore, sans doute de manière très imprécise. »
Chaque être humain possède des caractéristiques qui lui sont propre. Certaines d'entre elles se ressemblent et font que certaines personnes retrouvent des points communs chez les autres. Mais aucun être est identique. Chaque personne présente dans le monde est unique. Et pourtant, certaine se fondent trop facilement dans la masse. Quinn ne fait pas exception à la règle. Elle n'est pas bien différente des autres jeunes filles de son âge, si ce n'est son incroyable MATURITÉ. En effet, la jeune Bradshaw a dû prendre ses responsabilités très tôt, lorsque sa mère a été tué. Elle a dû s'occuper de ses deux petits frères, puisque son père fuyait son rôle de chef de famille en les ayant relégué à des nourrices dont elle ne voulait pas entendre parler. Cela a développé chez elle un grand sens de la LOYAUTÉ envers sa famille et envers ses amis. Elle ne désertera jamais lorsqu'on demandera son aide, elle fera toujours le nécessaire pour fournir son assistance. La LÂCHETÉ est quelque chose qu'elle ne comprend pas et qu'elle ne comprendra sans doute jamais. C'est une chose qui lui hérisse la nuque, qui la répugne. Et qu'elle déteste voir chez une personne. Elle est aussi PATIENTE, et heureusement sinon elle aurait sans doute choisit la mort plutôt que de s'occuper de ses deux petits frères jumeaux qui lui en ont fait voir de toutes les couleurs. Elle est DOUCE, jamais vous ne la verrez s'en prendre à quelqu'un, ou se mettre en colère sans raison. Selon elle, la violence n'est pas une solution, bien qu'elle ne nie pas que celle-ci peut être parfois nécessaire. Quinn est FORTE, elle ne baissera jamais les bras face à une épreuve. Celle-ci sera sans doute insurmontable, peut-être aura-t-elle du mal à gravir les échelons pour la dépasser. Peut-être tombera-t-elle plusieurs fois. Cependant, elle n'abandonnera jamais quelque chose qui lui tient à coeur. C'est inscrit dans son code génétique, d'autant plus qu'elle est très TÊTUE. Malgré cela, Quinn peut avoir énormément besoin d'appui. FRAGILE, elle peut parfois craquer, à bout de nerfs, si quelque chose la blesse énormément. Elle n'est pas de pierre, même si elle remonte le menton face aux aléas de la vie. Quinn est aussi une personne PERSPICACE, son esprit logique et le fait qu'elle soit très OBSERVATRICE font que presque rien ne lui échappe, ou presque. C'est parfois bien, lorsque l'on ne peut exprimer certaines choses, et cela peut être aussi gênant, lorsque l'on préfère garder ses secrets pour soi. RANCUNIÈRE, il est préférable de ne pas perdre sa confiance, pour la seule et bonne raison que vous aurez énormément de mal à la récupérer. La confiance est un privilège que l'on accorde à ses proches. Dès que l'on en abuse, ce privilège se voit être retiré. C'est comme ça. Quinn est aussi une personne POSSESSIVE. Pas avec les objets, avec les personnes. C'est sûrement un gros défaut, mais ses amis sont ses amis, elle ne supporte pas que l'on y touche. Cela va de même avec ses petits-amis. Bien qu'avec le temps, elle c'est énormément arrangée en laissant plus de liberté à son entourage. C'est juste qu'elle est énormément PROTECTRICE et MATERNELLE avec les autres, c'est plus fort qu'elle. Quinn a été aux petits soins de sa famille pendant tellement de temps, qu'elle a le réflexe de s'occuper des autres, jusqu'à s'oublier elle-même. FRANCHE, elle ne mentira jamais. Attention, ce n'est pas forcément une bonne chose, car le mensonge est parfois plus doux que la vérité. Si vous ne lui plaisez pas, vous le saurez tout de suite, et vice versa. Elle vous dira vos quatre vérités, aussi bien qu'elle vous dira ' je t'aime '. Si bien que vous saurez exactement ce qu'elle pense de vous. Alors si vous lui posez une question, réfléchissez bien avant d'ouvrir la bouche, la réponse peut parfois être très difficile à avaler. Quinn est une jeune femme MALADROITE. Et c'est sûrement son pire défaut ! Il ne se passe pas un jour sans qu'elle ne commette une quelconque maladresse. Et tout les jours, devant son miroir, elle s'estime heureuse que le ridicule ne tue pas. C'est aussi une jeune femme doté d'un fort sens de l'humour, parfois difficile à suivre, mais elle en reste tout de même AMUSANTE, même si lorsqu'elle est de mauvaise humeur, cela se ressent dans ce qu'elle dit, la rendant CYNIQUE.

«Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.» victor hugo.
Elle est BRUNE AUX YEUX CHOCOLATS, Quinn est une très belle jeune femme, il est inutile de le nier. Ses cheveux sont longs, lui descendant jusqu'en dessous des épaules. Elle les lisses parfois, bien qu'au naturel ceux-ci sont ondulés sur toute la longueur. Ses yeux de biche sont chaleureux et transmette son affection, ou au contraire sa haine. Ils pétillent en permanence. Elle a LA PEAU BRONZÉE ET SATINÉE, qui révèle parfaitement ses origines bulgares, qu'elle tient de sa mère. Sa peau est aussi très douce au toucher, et l'on se plaît à ne pas s'en priver. Elle a UNE SILHOUETTE LONGILIGNE ET SCULPTÉE. Cela est dû au fait qu'elle est sportive et qu'elle est incapable de ne pas faire du sport au moins deux fois par semaine. Elle a des formes là où il faut, ce qui peut la rendre désirable aux yeux de la gente masculine. Ajouté à cela, elle est aussi très souple et très agile.

CHAPITRE PREMIER
once upon time, Death.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille où il est agréable de se laisser flotter. Le courant est fort, il vous entraîne et vous devez lutter pour que votre vie ne se noie pas dans un ramassi de mensonges, de trahisons et de dureté, pour sauver les bons moments d'une mort certaine. C'est la première chose que l'on devrait apprendre aux enfants, pour que ceux-ci soient vite confrontés à la dure réalité. La vie ne débute pas avec les fameux " il était une fois " et ne se termine pas avec " ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ". C'est égoïste. Parce que les adultes savent parfaitement que c'est faux, ils bercent leurs progénitures d'une douce illusion pour ensuite la déchirer et les lâcher brutalement dans ce qu'ils doivent entreprendre pour leurs avenirs. Les parents de Quinn n'ont pas été différents. Elle est la première enfant du couple Bradshaw, née un vingt-huit mars, à Little Hangleton, la résidence de cette famille de sorcier ordinaire, bien que reconnue dans le monde des sorciers. Pourquoi ? Parce que Roy et Jade étaient des aurors exceptionnels, difficile à égaler. Fervent défenseurs du bien et de la justice. Si bien que certains se demandaient encore comment ils avaient fait pour construire une famille, en dehors de leur travail. Jade avait cessé d'exercer, pour accorder du temps à sa fille qu'elle nomma Quinn, après avoir longuement hésité avec Jude. Elle se disait que si elle venait à avoir une deuxième fille, elle saurait convaincre son mari de lui attribuer ce prénom. Et Mesmerize fut son deuxième prénom, car elle trouvait les deux prunelles de sa fille, d'un envoûtement incroyable. Il était difficile de lui refuser quelque chose et peut-être était-ce dû au fait qu'elle n'était que sa mère. La nature se moqua peut-être d'elle, puisqu'après Quinn, elle n'eut que des garçons. Des jumeaux, identiques en tout point. Ceux-ci n'avaient que deux ans d'écart avec leur aînée. La vie des Bradshaw se construisait tranquillement, Quinn était une enfant épanouie, curieuse et elle était déjà très maladroite. Les jumeaux eux, étaient monstrueux si bien que les adultes les appelèrent très bientôt le duo infernal. Puis, un nuage noir couvrit leur bonheur, et le fleuve s'agita, se retourna. Et la catastrophe arriva.



Quinn soufflait sa sixième bougies ce soir-là, la maison était en fête. Avec amusement, sa mère rajusta son chapeau sur sa tête et Quinn désireuse de se tenir contre elle, se leva de sa chaise et s'assit sur ses genoux. La famille était autour de la table, les deux jumeaux se chamaillaient pour savoir qui avait la plus grosse part de gâteau, tandis que leur père faisait mine d'arbitrer, pour limiter les débordements. Il jetait parfois quelques coups d'oeil dans la direction de sa femme, caressant son visage d'un regard tendre et infiniment amoureux. Quinn elle, s'intéressait aux cadeaux qu'elle avait reçu. Le premier paquet qu'elle ouvrit venait de ses amis, un livre, une montre, des capes, des chocogrenouilles ... Puis, celui de son père. Quinn découvrit une magnifique boîte à musique qui lorsqu'elle l'ouvrit, diffusa une mélodie qu'elle affectionnait énormément. Un sourire épanoui sur les lèvres, elle embrassa son père d'un baiser volant avant de s'attaquer au cadeau que lui destinait sa mère. Lorsqu'elle souleva le couvercle de la petite boîte, ce qu'elle vit lui fit entrouvrir la bouche, tellement elle était fascinée. C'était un pendentif. Simple, mais ... si beau. Finement ciselé et orné d'une petite pierre. Poussant une petite exclamation elle lança ;

J'veux le mettre tout de suite ! Tu m'aides maman ? Merci beaucoup ! C'est beau ! enchaîna-t-elle sur ses mots, toute excitée tandis que l'attention se concentrait sur elle.

Amusée, sa mère hocha la tête à l'affirmative et la fit se tourner, lui demandant d'arrêter de s'agiter ainsi jusqu'à ce qu'elle ait fini d'attacher le collier autour de son cou. Quinn patienta, jusqu'au moment où les fenêtres de la maison explosèrent, réduisant à néant, la décontraction de la soirée. Ayant toujours ses réflexes, Jade protégea sa fille des éclats de verres et se leva avec souplesse et rapidité, prenant ses enfants par les mains et les entraînant rapidement avec elle. Tandis que sa mère la tirait en avant, Quinn regarda ce qui se passait derrière elle et vit son père s'armer de sa baguette magique, alors qu'une énorme bête pénétrait dans le salon. Un cri se coinçant dans sa gorge, la fillette n'eut plus besoin de se faire entraîner pour courir en avant, alors que la peur s'insufflait en elle, tel un poison. Paniquée, elle obéit lorsque sa mère leur demanda de descendre par la trappe aménagée dans le parquet. La fratrie Bradshaw ne tarda pas à se retrouver en-dessous du sol, et Quinn pouvait simplement voir ce qu'il se passait, à travers les fins espaces entre les lattes.

Restez là mes trésors, ne faîte pas le moindre bruit. dit-elle, ses yeux se baissant vers les jumeaux qui étaient encore un peu jeune pour prendre ses consignes à la lettre. Je compte sur toi Quinny, occupe toi d'eux pendant mon absence, ne les laisse pas faire de bêtises.
Oui, maman.
Je vous aime ... ajouta-t-elle, avant de refermer la trappe, sachant que le temps était compté. Si Roy n'avait pas retenu le lycan ...
Maman ! lança le petit murmure de Quinn, avant qu'elle ne referme.
Oui, ma chérie ?
Tu vas revenir, hein ? demanda anxieusement la voix de la fillette.
Probablement pas, ma chérie. Mais sache que je serais toujours là, où que tu sois. Dans ton coeur, dans le moindre de tes gestes, je serais là. Même quand tu auras le plus besoin de moi. Ne pleurs pas ma chérie...

En effet les larmes avaient commencé à déborder des yeux de Quinn qui ne s'en était pas rendu compte. La seule chose qu'elle comprenait, c'était que sa mère allait refermer cette trappe, et que c'était la dernière fois qu'elle la voyait. Cela lui était insupportable.

Mais ... viens te cacher avec nous maman ! Viens, il y a de la place ! lança-t-elle avec espérance, alors qu'elle se poussait légèrement, comme pour le lui montrer.
Je ne peux pas abandonner ton père ... Un bruit se fit entendre, et Jade releva brusquement la tête. Je vous aime mes amours, ma fille soit courageuse et pense à tes frères, reste ici, ne sort pas surtout !
Je t'aime maman ! termina Quinn, se résignant.

La trappe se referma enfin, et la fratrie Bradshaw se retrouva plongée dans la pénombre. L'espace seulement éclairé par la lumière de la chambre du dessus. Tremblante, elle serra ses frères contre elle, leur murmurant des paroles réconfortantes, leur assurant que tout allait bien se passer. Elle entendait les pas de sa mère s'éloigner juste au-dessus d'elle, lorsqu'elle entendit un hurlement. Quinn releva la tête, regardant la scène du mieux qu'elle pouvait par la maigre intersection du sol. La bête était là. Quinn se figea d'horreur. Elle la vit se jeter sur sa mère et bientôt, la jeune fillette fermait les yeux. Les bruits étaient suffisamment explicatifs de ce qu'il se passait au-dessus. Les larmes roulèrent sur ses joues et elle serra de plus belle, ses frères contre elle. Puis se fut le silence. Quinn n'entendait plus que les râles provenant de la gueule de la bête se trouvant juste au-dessus d'elle. Puis quelque chose toucha son front. Sous le choc, elle ne s'en rendit pas compte tout de suite. Ce ne fut que lorsque quelque chose tomba une nouvelle fois qu'elle porta ses doigts vers son visage et trouva sa peau tâchée de sang. Qui n'était pas le sien. Étouffant un cri, elle se recula précipitamment en apercevant le sang de sa mère filtrer vers leur cachette. Dans son mouvement, l'un des jumeaux se prit les pieds et tomba sur le sol en lâchant un petit cri de stupeur et Quinn passa sa main devant sa bouche au moment où elle espérait que la bête allait quitter les lieux. Mais où était son père ? Était-il ... lui aussi ? Par Merlin, elle espérait que non. La bête revint sur ses pas et Quinn effrayée recula vers le fond de leur cachette, comme une petite souri qui se planque. Il ne se passa rien pendant quelques secondes, puis la trappe s'ouvrit brusquement, laissant apparaître une haute carrure imposante. Et les crocs sortis. La bête grogna et Quinn hurla pour de bon, la peur s'emparant de son système nerveux.

Avada Kedavra ! Lança une voix juste au-dessus d'eux.

Une voix que Quinn ne pouvait confondre. Celle de son père. La bête recula, nullement gênée par le sort qui aurait dû la terrasser - Quinn avait espéré qu'elle tombe raide, sur le sol. Cela suffit cependant à la faire déguerpir et faible, Quinn faillit s'étaler sur le sol, à bout de nerfs et de force. Elle entendit son père tomber lui aussi, et la terreur se fit plus grande. Mais il fallait qu'elle sache ... Elle demanda aux jumeaux de ne pas bouger, ceux-ci étaient trop choqués pour faire quoi que ce soit de toutes manières. Elle monta les escaliers, les genoux tremblants. À peine eut-elle posé le pieds sur le parquet qu'une forte odeur la prit à la gorge. Du sang. Partout. Elle eut envie de vomir, le sol était écarlate. Et son père se tenait au milieu de cette flaque, penché sur le coprs de sa femme.

Pap... Papa ... appela Quinn, d'une voix tremblante.

Celui-ci leva un visage empreint de douleur vers elle. Une douleur si infinie que Quinn y reconnue la sienne. Il posa un regard où la folie semblait régner et dit ;

Elle ... Elle est.. Elle est morte. dit-il simplement.

CHAPITRE SECOND
l'erreur est humaine, le pardon est divin.

À partir de cet instant, la vie ne fut plus vraiment la même pour Quinn. La première chose qu'elle devait faire ? Supporter l'absence de la figure féminine de la famille, sa mère. Quinn ne savait pas si ses frères avaient conscience de cette perte, mais elle, elle la trouvait pesante sur ses épaules. La deuxième chose qu'elle devait supporter, c'est celle de son père. Après la mort de Jade, Roy a été interné en psychiatrie pendant quelques temps, pour lui permettre de se remettre du choc émotionnel auquel il était confronté. Quinn aussi, avait dû aller voir un psychomage. La seule chose qu'elle eut fait durant les séances, c'est regarder le médecin dans le blanc des yeux, sans ouvrir la bouche pendant plus d'une heure et demi. Elle n'avait rien à lui dire. Elle ne voulait pas épancher quoi que ce soit. C'était comme ça. Pendant cette période, Quinn et ses frères furent confiés à des nourrices, à Godric's Hollow. La famille amoindri des Bradshaw ne pouvait pas supporter de vivre dans le quartier où leurs fantômes régnaient à présent. Pendant ce temps, Quinn faisait exactement ce que sa mère lui avait demandé, elle s'occupait des jumeaux, devenant de plus en plus maternelle avec eux. Normalement, Roy aurait dû revenir à la maison lorsque son traitement serait terminé. Seulement, contre toute attente, dès qu'il eut posé le pieds en dehors de l'hôpital, il s'enfonça dans son travail. Si bien que Quinn ne le revit qu'à de rares occasions et cela, la blessa aussi. Elle qui voyait son père comme un héros, un modèle depuis qu'elle était petite... disons simplement que son désertement créa un fossé entre eux. Elle lui en voulait simplement, car à cause de son attitude, elle perdait l'enfance qu'elle aurait pu continuer à avoir, s'il avait fait des efforts pour rester. Quinn pouvait comprendre que son père désirait trouver celui qui avait brisé sa famille. Seulement plus celui-ci travaillait, plus cette famille qu'il chérissait tant, se détachait de lui. Quinn ne savait même pas s'il en avait conscience. Le soir, elle veillait en attendant que les jumeaux s'endorment. Peut-être espérait-elle qu'il allait refaire son apparition ? Ce fut elle qui éduqua ses frères, leur inculqua des valeurs et tout ce qui n'aurait sûrement pas dû être de son ressort. Au fil du temps, Quinn s'habituait à cette condition, celle-ci devenait plus facile à vivre. Ce qui l'inquiétait un peu, c'était qu'à neuf ans, la magie ne c'était toujours pas manifestée chez elle. L'idée de ne pas aller à Poudlard la terrifiait, fascinée par la magie depuis son plus jeune âge, elle ne pouvait pas imaginer être une cracmolle. Heureusement pour elle, ce problème fut réglé le jour où son père revint habiter avec eux. La colère, mêlé à la joie, au soulagement et d'autres sentiments indescriptibles, avaient résulté de l'explosion des fenêtres du salon. Sur le coup c'était plutôt impressionnant. Et ce n'était pas le genre d'accueil auquel Roy s'attendait. Il revenait certes, après tout ce temps. Quinn lui en voulait énormément, mais tentait de lui pardonner chaque jour. Chose qu'elle réussit à accomplir, bien qu'une autre de ses peurs réside sur un nouveau départ du paternel. Puis elle reçut sa lettre ...

Quiinn ! Veux venir à Poudlard moi aussi !
Oui moi aussi j'veux ! Paraît qu'y a un Calamar avec un grand C dans le lac !

Quinn esquissa un sourire du haut de ses quinze ans, lorsque ses frères se collèrent à elle, sur le quai de la gare de King Cross. Malgré sa bonne figure, laisser les jumeaux derrière elle lui coûtait beaucoup et malgré ce qu'ils s'imaginaient, si elle pouvait, il est clair qu'elle les embarqueraient dans sa valise. Les sorts d'agrandissements indétectables servent à ça, n'est-ce pas ?

Vous viendrez dans deux ans, ça va passer vite ... et puis je rentrerais pour les vacances, ne vous en faîtes pas.

Elle les embrassa sur le front et les serra une nouvelle fois contre elle. Un homme un peu reculé, les bras croisés, observait la scène tranquillement. Quinn le regarda à son tour et pinça légèrement les lèvres avant de se défaire de l'étreinte de Jake et Preston. La jeune Bradshaw s'approcha de son père et se hissant sur la pointe des pieds, la belle brune déposa un baiser sur sa joue et dit d'une voix maîtrisée.

Le soir, ne rentre pas trop tard, d'accord ? Et veille à ce qu'ils fassent bien leurs devoirs ... et surtout n'oublie pas de ...
Calme toi Quinny, je sais ce que je fais. Part l'esprit tranquille.

Quinn pinça une nouvelle fois les lèvres, cela trahissant ses doutes inexprimés sur la capacité de son père à faire attention à ses enfants. Cependant, elle ne dit rien et hocha la tête et le train écarlate émit un son tonitruant, signe que le départ était imminent. Elle recula et après avoir demandé à ses frères d'être sage, elle saisit sa valise et la traîna derrière elle avant de montrer dans le train. Elle s'avança dans les couloirs, regardant par les vitres pour chercher un compartiment de libre et finit par s'installer, chanceuse, dans une cabine non occupée. Elle salua les Bradshaw par la fenêtre. Elle mit un moment à se rendre compte qu'elle se sentait mal. Le coeur lourd, elle se détourna et inspira, se promettant que tout se passerait bien en son absence.

CHAPITRE TROISIÈME
Il faut laisser la passion et le coeur guider notre vie, sans que la raison ne vienne constamment la faire reculer.

La scolarité de Quinn se déroula paisiblement. Elle fut envoyée dans la même maison que sa mère, et en adopta rapidement la devise. Intelligente, elle n'avait pas besoin de passer des heures entières derrière un livre pour en retenir le contenu, c'était une qualité non négligeable qu'elle s'estimait heureuse de posséder les soirs où elle observait ses camarades se torturer à faire rentrer un cours dans leur tête. De nature sociable, elle se fit aussi rapidement des amis. Il est bien difficile de ne pas aborder une jeune femme aussi chaleureuse que Quinn, en même temps. Cependant, les garçons de son âge ne l'intéressait jamais réellement. Mature, elle trouvait parfois leurs jeux stupides, dénué d'intérêt, cependant cela n'enlevait pas le fait qu'elle s'en faisait des bons amis. Les petits amis vinrent à partir de sa troisième année, lorsqu'elle commença à attiser l'attention du sexe opposé, tandis que son corps développait des formes féminines. Au début, elle déclinait les invitations à sortir et autres, peut-être parce qu'elle s'estimait trop jeune pour ce genre de choses. Elle finit par céder et commença à avoir des petits-amis, mais jamais elle ne tomba réellement amoureuse. Ce n'était que des petites amourettes d'adolescentes, rien de plus. C'était bien le temps que ça durait. Elle passa ses BUSES haut la main. Excellente en potion, elle avait tout de même beaucoup de mal avec les matières secondaires comme par exemple l'astronomie. Comme promis, elle revenait pendant les vacances pour s'occuper de ses frères qui à présent n'ont pas vraiment besoin de quelqu'un pour veiller sur eux, même si Quinn le fait toujours. Ce qui agace, ou pas. Elle joue son rôle de grande soeur, après tout, on ne pourra pas lui blâmer cela.

Le temps est passé si vite ... aujourd'hui, Quinn rentre en cinquième année à Poudlard. Ce qu'elle voudrait faire plus tard ? C'est la question posée par un adulte, qu'un adolescent entends précocement. Et Quinn a sa réponse prête depuis l'âge de douze ans. Elle veut être guérisseuse.