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 Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.

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Reanbel E. Luthrich
Reanbel E. Luthrich
I live in a fairytale of lies
HIBOUX : 72
INSCRIPTION : 07/03/2011
YEARS OLD : 33
PSEUDO : Chocobo M.
CREDITS : (c) Chocobo M.
JUKEBOX ♪ : Swan Song -- Within temptation

SO WEIRD
Y. O.: 19 ans
STUDY: Cinquième Année
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MessageSujet: Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.    Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.  EmptyDim 13 Mar - 2:00


Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.  Nwegk5
“ Luthrich Reanbel Eyrhaël „

✐ « over all »

vous pouvez faire cette partie sous forme de paragraphe. il faut cependant que toutes les informations demandées ici y soient présentes.
On nait avec un nom, avec une identité. Les noms, ils sont beaux ou ils sont laids. Mais qu'importe qu'on aime ou pas, les noms, c'est comme des visages, ça sert à rien. Beaux ou laids, on pourrait vivre sans. Qu'est-ce que quelques lettres collées les unes aux autres? Rien. C'est inutile, futile. Mais on dit que sans nom, sans identité, on est rien. Parfois, vaut mieux être rien qu'être un simple nom. Le mien, c'est Luthrich. Nom reconnu dans le monde sorcier, mais j'ignore d'où il vient. De mon père? Je n'en ai pas. Je n'ai qu'un géniteur, mais c'est une autre histoire. Un autre chapitre. Y'a aussi les prénoms, encore une fois, beaux ou laids, mais encore inutile. On m'attribua celui de Reanbel. Sans doute, mes parents ce sont-ils trouver originaux, brillants, d'avoir une enfant au nom si hors du commun. Bravo à eux. Moi je m'en fiche. Parfois, je l'aime ce nom, parfois je le déteste.Puis, il y a ce deuxième prénom, tout aussi étrange, tout aussi imprononçable, je ne l'aime pas vraiment, je l'adore je le déteste, Eyrhaël. Chez moi, c'est Bella, à l'école, c'est Rean', mais ça aussi, ce n'est pas important. Et comme les noms, il y a les âges. On naît petit, un meurt vieux. Ça fonctionne comme ça. Personne ne comprend, mais personne ne pose de question. C'est ainsi, ne pose pas de question Rean'! Moi, j'ai 19 ans . C'est vieux, c'est jeune, ça dépens. Pour moi, c'est trop. Trop de mois, trop de jours, trop d'heures, trop de minutes. Juste trop. Y'a beaucoup de chose qui sont "trop". Il y a trop de tout. Trop de noms, trop de prénoms, trop d'âge, trop de visage... La seule chose important c'est qu'on naît, on meurt. Je suis née un 7 mais à Londres. Donc je suis Anglaise, non je suis terrienne, non je suis rien. Parce qu'on est tous rien. C'est ma cinquième année à Poudlard. cinq années, déjà trop d'années. C'est long, ça ne finit plus, et plus qu'on souhaite la fin, moins elle arrive. C'est comme le sang. Plus on veut qu'il cesse de couler, plus il coule. Sang pur, sang mêlé, sang impure...quel différence? Du sang, c'est du sang. C'est rouge, c'est poisseux...ça coule. Moi, mon sang, il est rouge, il est mêlé, parce que le sang rouge de ma mère était impur, mais il était rouge quand même... Mais ici, on croit tous que je suis de sang pur. Et puis, il a les garçons, les filles, au sang rouge, aux joues rouges, aux yeux brillants, aux sourires déments...moi, j'aime les garçons, ils sont forts, ils sont protecteurs, ils font peur.


✐ « IN MAGICAL WORLD, EVERYONE GOT HIS WHITE BUNNY »

vous pouvez faire cette partie sous forme de paragraphe. il faut cependant que toutes les informations demandées ici y soient présentes


Les moldus ont des voitures. Des voitures rapides. Des voitures lentes. Des berlines immenses, des boîtes à savon rouillées. Les voitures rouges, blanches, bleus, vertes. Les voitures, ces laids, ça pue, ça fait du bruit...Je ne les aime pas...une d'elle à déjà passée près de me renverser, les voitures, ce sont les méchants de l'histoire. Les sorciers n'ont pas de voitures, heureusement, mais ils ont des baguettes. Les baguettes, c'est utile, pas comme les voitures. Mais elles sont uniques, pas les voitures. La mienne, c'est du bois de figuier et en son coeur, de poil de moustache de Sinistros, je ne sais pas qui a été le chercher, le pauvre... Elle est belle, lisse, plaisante. Toute travaillée, loin des voitures des moldus. Parfois, elle me rappel mon patronus. Les patronus sont toujours beaux, jamais laids, tout brillants, tout blancs... Ma baguette me le rappel, je ne sais pas pourquoi. Mon renard blanc et lumineux est loin du chien noir . Blanc et noir. contraste tranchant entre le bien et le mal. Le bien et le mal. Moi, je suis ni bien, ni mal, je suis rien. Parce qu'être rien, c'est le mieux. Ne pas choisir, jamais. Jouer entre les deux, comme ça, on est méchant et on est gentil. On ne pose pas de question, on ne se demande pas si c'est correcte d'agir comme ceci ou comme cela, parce que tout est correcte. On se fiche d'être bien ou mal.



ANNEE D'ETUDE
BAGUETTE
PATRONUS
ÉPOUVANTARD
MIROIR DU RISED
NIVEAU SCOLAIRE excellent, bon, passable, moyen, faible, médiocre
MAGIE PRÉFÉRÉE magie blanche ? magie noire ? neutre ?
SPECIALITE PRÉFÉRÉE magie rouge ? nécromancie ? verte ? voir ici
MAISON SOUHAITÉE facultatif. vous ne serez pas forcément envoyez dans la maison souhaitée. c'est le caractère qui déterminera tout.
DONS vous devrez obligatoirement en parler dans votre fiche de manière bien conscrit. de plus il y a un quota. veuillez vous renseigner ici.

✐ « I'VE GOT A POKEMON IN MY POCKET »

questionnaire qui nous permettra dans savoir plus sur votre personnage, répondez de manière courte et précise.
RÉPUTATION
FUTUR MÉTIER DESIRE
ÉQUIPE DE QUIDDITCH PRÉFÉRÉE
SURNOM EMBARRASSANT
DOUDOU FAVORIS
POSITION ADOPTE PENDANT LE SOMMEIL
TATOUAGE/PIERCINGS ?
PLUS GRANDE HONTE
PLUS GRANDE FIERTÉ


COULEUR DE SES CHAUSSETTES
QUI AURAIT-IL VOULU ÊTRE/NE PAS ÊTRE ?
MAUVAISE HABITUDE
MANIES
PLAT FAVORI
OBJET FÉTICHE
PHRASE PRÉFÉRÉE
ENVIE DU MOMENT

✐ « WE ARE WHO WE CHOOSE TO BE »


cette fiche est une fiche qui doit être rédigée sous forme de rp. vous devez écrire au minimum trois anecdotes de vie sur votre personnage, en essayant de faire apparaitre son caractère, ses influences, et nombre de détails à propos de son histoire personnelle, afin de nous aider à mieux le cerner. le nombre d'anecdotes est illimité, mais tâcher de finir votre fiche dans les temps. nous rappelons que votre histoire doit faire au minimum 1000 mots en tout.

✐ « I'M SO GLAD TO MEET YOU »

TON PSEUDO Chocobo M.
TON AGE arrondissons a 20 ans
CELEBRITE Elizabeth Harnois
D'OU TU VIENS ETRANGER ? Québec
CODE DU REGLEMENT
PRESENCE Every day
QUELQUE CHOSE A DIRE AVANT DE MOURIR RP ?

© REQUIEM EXCIDIUM V2
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Dernière édition par Reanbel E. Luthrich le Lun 14 Mar - 1:31, édité 8 fois
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Reanbel E. Luthrich
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MessageSujet: Re: Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.    Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.  EmptyDim 13 Mar - 2:01


ChapterOne ;;

«Se bercer d'illusions est la meilleure façon d'être déçu»

Aurait-il existé dans son pauvre cœur meurtri un jour heureux? Aurait-il, un très court instant, sourit dans sa misérable vie? Oui. Il existe pour chacun de nous certains moments qui nous font sourire ou rire. Ces moments de pure folie où tout semble bien aller pendant une fraction de seconde avant que tout s'effondre. Encore. Parce que la vie est ainsi. Cruellement injuste et sadiquement violente. Il avait touché le bonheur du bout des doigts, l'avait effleuré avec délicatesse comme s'il avait eu peur de le briser en mille et une miettes. Et sous ses doigts épais, le monde s'était écroulé. C'était ce à quoi il pensait chaque matin lorsque les premiers rayons du soleil pénétraient dans la chambre à travers les rideaux de velours cramoisie. Lorsque les brides de rêve encore heureux et doux s'évaporaient pour faire place à la dure réalité, alors que le sentiment de bien être disparaissait pour faire place à ce vide sans fond qui lui brûlait les entrailles et qui lui broyait le cœur, lui coupant ainsi le souffle. Il remua à peine dans ses draps de satin. Il resta là, dans la semi-obscurité, à écouter son propre souffle, lourd et irrégulier. Bientôt, il le savait, elle viendrait le rejoindre, demandant son petit déjeuné. Il savait qu’il ne lui dirait rien, qu’il ne la regarderait même pas. Comme chaque matin. Jamais un mot, jamais un regard. Juste l’étouffement, l’impression de suffoqué un peu plus en sa présence. Lorsque ses collègues de travail lui demandaient à qui elle ressemblait, lorsqu’on lui demandait de mettre des mots sur l’apparence de la petite fille, il ne savait que dire. Non qu’il ne trouvait pas les mots justes, pas qu’il était trop ému pour le faire. Non. Rien de cela. C’était que jamais, depuis cette nuit fatidique où son paradis s’écroula pour faire place à un enfer sans nom, il n’avait posé les yeux sur elle. Il ignorait la couleur de ses yeux, celle de ses cheveux, ou encore la pâleur de sa peau. Il sentait à peine la douceur de sa peau douce lorsqu’elle lui prenait la main, il ne connait d’elle ni son parfum, ni le son de sa voix. Parce que ce tout ce qui provenait d’elle, il ne le voyait pas, ne l’entendait pas. Il casait tout cela dans un coin de sa tête dans l’espoir qu’elle disparaisse elle aussi. Parce que tant qu’elle était là, bel et bien vivante, tant il devrait rester vivant. Respirant, souffrant un martyr sans nom. Parce qu’il lui avait promis. Parce qu’il lui avait dit qu’il s’occuperait d’elle, qu’elle ne risquerait rien. Parce que c’était seulement la dernière volonté d’une morte qui refusait de le laisser en paix, qui continuait, encore et encore, à chaque nuit. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas l’aimer, cette petite fille dont il rêvait les traits la nuit. Il souhaitait si ardemment l’aimer, il aurait tellement aimé caresser son visage, enfouir le sien dans son cou pour respirer son odeur enfantine. C’était sa petite fille. Le sang de son sang, la chair de sa chair, et pourtant il n’arrivait même pas à la regarder.

Cela faisait maintenant près de trois ans que la situation s’éternisait. Que chaque matin, alors que les rêves doux des années passées s’éclipsaient, il redoutait le moment où la porte grincerait, où il entendrait ses pas mal assurés dans la pièce. Heureusement, il y avait un moment qu’elle n’était plus un bébé qu’il devait prendre dans ses bras, mais la douleur n’en était pas moindre. Elle était toujours aussi vive, elle ravageait toujours autant les cicatrices qui marquaient son cœur et son âme. Et pourtant, tout au fond de lui, dans le creux de son vendre, dans le fond de son cœur, sous ses blessures terribles dû par la perte douloureuse, il l’aimait. Il l’aimait d’un amour inconditionnel, d’un amour éternel que rien ne pourrait étouffer. Il aimait cette petite chose qui s’approchait de lui d’un pas hésitant dans le clair-obscur, il aimait cette petite chose gracile dont il sentait le regard plané sur lui comme dans l’attente qu’il s’éveillé de son état d’automate, malheureusement ce moment ne venait pas. Il savait pourtant que s’il ne faisait rien, tout allait aller de mal en pis. Que sa petite fille ne s’en sortirait pas indemne. Il sentait déjà les séquelles de ce mutisme entre eux, de ce silence lourd de sens, de cette absence de chaleur dans le foyer. Quand il était sûr de ne pouvoir reconnaître d’elle que sa silhouette enfantine, il l’observait. Elle ne jouait pas, ne disait pas un mot. Elle était simplement assise dans un coin de la maison plongé continuellement dans le noir, ne bougeant pas, attendant sagement que la lumière revint. Elle ne savait pas parler, elle n’avait jamais entendu de mot de sa courte vie. Trois longues années plongées dans le noir le plus total sans personne pour faire entrer la lumière. Une lumière qu’elle ne vit jamais. Il soupira, las. Comment faire? Comment lui expliquer? Comment briser le silence instauré? Il ne le savait pas. Comment aurait-il pu le savoir? Vivre pour elle. Exister pour elle. C’était trop dur. C’était trop lui demander. Et pourtant, dans un effort de volonté surhumain, il s’était approché d’elle. Il avait fait quelques pas avant de s’accroupir. Elle n’avait pas bronché, elle n’avait même pas bougé. Il inspira. Profondément. Ce fut comme lorsque l’on inspire après avoir tenu trop longtemps son souffle, la tête sous l’eau. L’air brûla. Il l’a sentie, descendre dans sa gorge, enflammé ses sinus pour exploser ses poumons. Sa main trembla, doucement, alors qu’il la tendit vers elle, paume vers le haut. Il resta immobile un moment. Attendit. Comme on attend le messie. Immobile comme l’était la vie depuis trois ans. Il entrouvrit les lèvres, hésita, changea d’idée maintes fois avant de se lancé à l’eau.

« Chérie? Viens ma princesse»

Voilà. C’était fait. Le silence lourd et étouffant des 1095 jours précédant était brisé. On pouvait en sentir les fragments coupant dans l’air, comme si ce n’était pas seulement un silence de plomb, mais de la glace ou du verre, coupant et tranchant, qui allait les fracasser tout les deux. Qui allait les couper, jusqu'à ce qu’on ne puisse en sortir indemne. Sans doute aurait-il fait mieux d'éviter de briser le silence qui les avait étouffés. Jamais il n'aurait cru que la situation pouvait être pire. Puisqu'au moment où il avait posé les yeux sur elle, captant son regard gris pour la première fois depuis des années, il cru brûler sur place. Elle était si belle, elle lui ressemblait tellement... Et il la haïssait tellement pour cela. Dans le clair-obscur, ses prunelles captaient la faible lumière, mais elles ne brillaient pas comme elles le devraient. Dans ce monde de ténèbres, elle était une perle de pureté délicate qu'il ne fallait pas tâcher. Et pourtant. Pourtant, c'était tout ce qu'il voulait. La tâcher, la salir. La faire souffrir comme elle l'avait fait souffrir. Mais pendant des jours et des jours, il ne fit rien. Il se contenta de la regarder, avec un sourire presque paternel. La réalité était qu’il hésitait. Parce que lui faire payer serait sans doute comme s’il briserait sa promesse faite à la défunte. En brisant le silence lourd de sens, il avait décidé d’atténuer sa douleur dans l’alcool. Il la noyait littéralement en fait. Et lorsqu'il était ivre, le visage de la petite fille se déformait. Elle n'était plus l'angelot qu'elle semblait être sous l'effet de la boisson ambrée. Lorsqu'il buvait, les cheveux roux de l'enfant se changeaient en flammes, sa peau pâle devenait os et brûlure, ses yeux bleus n'étaient rien d'autre que deux cratères vides et noirs. Elle n'était plus l'enfant aux joues rondes et au visage angélique. Bien entendu, il ne la frappait pas, il ne la martyrisait pas. Jamais il n’aurait levé la main sur elle. Mais il lui arrivait de lui hurler dessus comme si elle n’était rien. Il l’enfermait dans sa chambre sans possibilité de s’échapper, pendant des heures et des heures. Il l’a laissait pleurer, hurler. Sans aucun remords. Et par-dessus tout, il était persuadé qu’elle ne pouvait pas lui en vouloir. Parce que du haut de ses trois printemps, elle ne pouvait même pas parler, elle ne connaissait aucun mot. Le silence était d’or, non? Il semblait prendre plaisir à l’entendre crier pour sortir de sa chambre, à cogner dans la porte de sa chambre sinistre pour en sortir. La douce réalité était qu’en fait, il n’en prenait aucun plaisir. Il répétait doucement, comme une ritournelle interminable, que ce qu’il faisait était pour le bien de l’enfant, que jamais il ne ferait ça pour aucune autre raison que pour son bien. Il se disait qu’il devait lui apprendre ce que c’était d’être une battante. Qu’elle devait être assez forte pour sortir seul de cette chambre, qu’elle n’arriverait à rien s’il la laissait sortir… Jamais il n’aurait cru qu’elle aurait voulut autre chose de lui. La situation dura quelques années. Bah bien longtemps. Bien entendu, le temps est relatif à chacun.

Bref. Par un beau matin de mai, le soleil entrant dans la petite chambre où dormait encore paisiblement une petite fille connue sous aucun nom. Elle avait maintenant six ans. Dans ses draps sales où l’on pouvait imaginer la forme de petites ballerines imprimées la couvrait sommairement. Son petit poing fermé était posé près de sa joue, son pouce coincé entre ses lèvres, les yeux clos, ces courts cheveux blonds éparpillés sur les oreillers, une mèche collée à ses lèvres, elle dormait à poings fermés. Jamais elle n’aurait pu imaginer l’horreur qu’elle allait trouver dans le salon ce matin-là. Ce fut un bruit sourd et sec qui la tirait de son sommeil en sursaut. Elle s’assit dans son lit, frottant ses yeux de ses petites mains, alors qu’elle s’étirait pointant les pieds vers le bas, à la manière d’une danseuse de ballet. Elle posa les pieds sur le sol, les planches de bois protestèrent sous son poids pourtant si léger. Elle avança à craintive, jusqu’à poser sa main sur le bouton de la porte. Pour une fois, elle n’était pas verrouillée. Pas à pas, sur la pointe des pieds, elle traversa la maison, descendit les escaliers, pour finalement s’arrêter au milieu du salon. Là, sur son fauteuil usé par les années, se trouvait son père, assis dans une drôle de position, un trou sur la tape, du sang sur les murs. Elle recula, trébucha, pleura. Ce ne fut que le mardi suivant qu’on débarqua chez elle, la police alertée par les collègues de son père qui ne l’avait pas vu depuis plusieurs jours. On emmena la petite fille, traumatisée. Sans doute les séquelles resteraient-elles à jamais dans ce petit corps.

Elle avait peur, elle ne savait pas où elle se trouvait, elle ne connaissait personne ici. Ici, dans cette pièce où l’avait mise, elle pouvait entendre des éclats de voix, des rires, des pleurs. Elle était déboussolée. Pourquoi elle n’était plus dans sa maison? Elle était où sa chambre aux murs défraichis? Il était où, l’homme qui l’enfermait dans sa chambre? Pourquoi y avait-il eu ce drôle de bruit? Pourquoi y’avait-il eu tout ce liquide rouge? Il y avait beaucoup de question dans sa tête, pleins de questions, mais aucune réponse. Il y avait bien une dame qui avait essayé de lui expliquer où elle était, mais elle n’avait pas comprit ce qu’elle avait dit. Elle ne comprenait pas les drôle de sons qu’elle avait fait avec sa bouche, mais elle avait essayé de les imités devant le regard étrange de la femme qui l’avait entraîné dans cette pièce qui faisait peur. Ici, il faisait un peu trop noir, la lumière bougeait un peu trop, elle faisait des ombres effrayantes sur les murs. À plusieurs reprise, des dames étaient venus la voir, lui disant quelques mots, toujours les mêmes, mais elle ne savait pas comment répondre, elle ne savait pas quoi dire. On lui avait apporté de l’eau, de la nourriture, de la nourriture qu’elle n’avait jamais vue. Elle se demandait même si ça se mangeait. Elle attrapa les spaghettis entre ses doigts, les regardant dans tout les sens avant de les porter à sa bouche. Elle grimaça. Le goût était loin des bouillis grises qu’on lui avait servit pendant toute ces années, mais ce n’était pas mauvais. Elle n’avait pas vraiment conscience de ce qui lui arrivait, c’était une chose que les femmes qui venaient la voir avait comprit. Elle les regardait comme des bêtes de foire, à la fois effrayée et épatée, comme si elle n’avait jamais sortie de la maison où elle avait été trouvée. Rapidement, on en venu au fait. Elle ne savait pas parler, elle ne connaissait rien de ce qui l’entourait ici, sans doute n’avait-elle jamais sortie de cette maison sinistre. Comment un homme pouvait-il être si sans cœur? Quelle misère avait-il subit pour tenir l’enfant à l’écart du monde? Sans doute personne ne connaîtrait la réponse et il serait particulièrement difficile de trouver une famille pour cette enfant. Doucement, la fillette se leva, glissant au sol, ses pieds nus touchant le bois froid du plancher. Elle fit quelques pas dans la pièce lorsque la porte s’ouvrit. L’homme se figea devant l’allure de l’enfant. Ses prunelles bleus glace le défiaient de la toucher, mais il pouvait y lire une terreur sans nom. Sa petite silhouette était trop chétive pour être en santé, elle était visiblement mal nourrit. Un léger soupire passa ses lèvres alors qu’il s’agenouillait devant elle, se pointant lui-même du doigt.

«Alan.» prononça-t-il avant de pointer la petite fille.
«A’an » Répéta-t-elle

Il fronça les sourcils alors qu’elle faisait les mêmes gestes que lui. Pointant son index d’abord sur lui, puis sur elle. Elle inclina la tête, puis fit la même grimace qui lui. Son attitude était des plus déstabilisantes. C’était comme si elle voyait des expressions faciale pour la première fois. C’est à ce moment-là, qu’il décida qu’elle sera sa fille…



Dernière édition par Reanbel E. Luthrich le Mer 16 Mar - 1:31, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.    Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.  EmptyDim 13 Mar - 2:01


ChapterTwo ;;

« The Madness of the heart »


Dernière édition par Reanbel E. Luthrich le Dim 13 Mar - 9:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.    Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.  EmptyDim 13 Mar - 2:01


ChapterThree ;;

« Je n'ai pas envie de porter d'autres fardeaux que le mien»
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MessageSujet: Re: Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.    Why is a raven like a writing desk? -- R.E.L.  Empty

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